Durée: 2h18min / Biopic
De Frédéric Tellier
Avec Benjamin Lavernhe, Emmanuelle Bercot
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
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Acteurs
BENJAMIN LAVERNHE
Benjamin Lavernhe passe par une classe préparatoire littéraire avant de se lancer dans des études d’information et communication dans le but de devenir journaliste. Après sa licence, le jeune homme décide finalement de suivre les cours Florent et y intègre la classe libre.
C’est en 2008 que Benjamin entre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Il fait ses premières armes de comédien professionnel au théâtre (Roméo & Juliette) et à la télévision (Au siècle de Maupassant). L’année suivante, l’acteur apparaît pour la première fois au cinéma dans Les Méchantes de Philippe Monnier. Il incarne le personnage de Monsieur de la Resnois dans ce film historique avec Marie-Anne Chazel et Pierre Arditi.
EMMANUELLE BERCOT
Le bac en poche, Emmanuelle Bercot intègre l’Ecole de danse Serge Alzetta, puis l’Ecole du Spectacle, où elle découvre avec émerveillement le théâtre. Elève au cours Florent, elle travaille bientôt sous la direction de Robert Hossein et Jean-Luc Tardieu. Après avoir raté le concours d’entrée au Conservatoire, elle est admise, alors qu’elle n’a pas encore de culture cinéphile, au concours de la Femis. Dans ce cadre, elle tourne le documentaire True Romanès (1995), puis le court-métrage Les Vacances, Prix du Jury à Cannes en 1997, son film de fin d’études étant le moyen-métrage La Puce (1999), récit audacieux du dépucelage d’une adolescente par un homme d’âge mûr. Ces deux derniers films, très remarqués, révèlent Isild Le Besco, actrice fétiche de la cinéaste, avec qui elle présente d’ailleurs une certaine ressemblance physique.