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GUILLAUME DE TONQUÉDEC

Guillaume de Tonquédec commence sa formation au conservatoire de Versailles. Il assiste à des cours libres au cours Florent avant d’être retenu pour le Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. En 1986, il obtient son premier rôle au cinéma dans le film réalisé par Pierre Granier-Deferre : Cours privé, puis la même année il joue dans On a volé Charlie Spencer ! de Francis Huster. Avec Tableau d’honneur de Charles Nemes en 1992, il décroche pour la première fois la tête d’affiche avec le personnage de Jules Martin. Parallèlement à sa carrière au cinéma où il enchaîne surtout les seconds rôles, il commence à tourner pour la télévision. Grâce à la série Commissaire Cordier, dans laquelle il reviendra dans 10 épisodes avec le personnage de Thomas Sorensen, Guillaume de Tonquédec se glisse dans la peau d’un personnage récurrent.

CHRIS PRATT

Chris Pratt passe son enfance à Lake Stevens dans l’état de Washington. Il est repéré alors qu’il travaille comme serveur dans un restaurant. L’actrice/réalisatrice Rae Down Chong lui offre alors un rôle dans son film d’horreur Cursed Part 3 en 2000. Ses premiers pas en tant que comédien lui ouvrent les portes de la télévision. Après la série Les Associées en 2001, il décroche deux ans plus tard l’un des premiers rôles d’Everwood créée par Greg Berlanti aux côtés de Treat Williams, Gregory Smith et Emily VanCamp. Chris campe le frère de cette dernière, Harold Brighton « Bright » Abbott. La série connaît le succès quatre saisons durant et contribue à faire connaître Chris Pratt dans le monde entier.

ZOE SALDANA

A 10 ans, Zoe Saldana et sa famille quittent New York pour s’installer en République Dominicaine. Là-bas la jeune fille se découvre un vif intérêt pour la danse et commence sa formation à la prestigieuse école ECOS. A 17 ans, Zoe et sa famille retournent vivre aux États-Unis. Bien qu’elle conserve une passion pour la danse, son intérêt pour le théâtre devient de plus en plus accru. Si bien qu’elle rejoint la troupe de jeunes comédiens Faces dont l’objectif est de fournir des messages positifs aux adolescents.

PENÉLOPE CRUZ

Née d’un père garagiste et d’une mère coiffeuse, Penélope Cruz commence à l’âge de cinq ans par apprendre la danse au Conservatoire National Espagnol. Adolescente, elle entame une carrière de mannequin, apparaît dans quelques clips, et fait quelques apparitions à la télévision espagnole. Repérée par le réalisateur espagnol José Juan Bigas Luna, elle se voit confier en 1992 son premier rôle au cinéma dans Jambon Jambon, face à celui qui deviendra des années plus tard son compagnon, Javier Bardem. Un rôle dénudé qui la révèle et lance sa carrière de comédienne.

LUIS TOSAR

Originaire de Galicie, en Espagne, Luis Tosar apparaît dans de nombreux courts-métrages avant de connaître une popularité soudaine dans sa région grâce à la série Mareas Vivas, où il tient un rôle récurrent, de 1998 à 2001. Sa carrière lancée, il décroche son premier rôle au cinéma dans la comédie à l’humour noir Atilano, presidente (1998). Très engagé dans la préservation de la langue et de l’identité galicienne, il est élu « Galicien du mois » par le « Courrier Galicien » en février 2003.

DAPHNE PATAKIA

Née à Bruxelles de parents grecques, Daphné Patakia grandit en Belgique avant de se rendre à Athènes pour y étudier la comédie. Elle ressort diplômée du Théâtre national de Grèce en 2013 et fait ses premiers pas en tant qu’actrice dans plusieurs films locaux. La jeune femme est notamment récompensée d’un Shooting Stars lors de la Berlinale 2016 pour son rôle de délinquante dans L’Éveil du printemps de Constantínos Giánnaris.

BENOÎT POELVOORDE

C’est durant son année de terminale que Benoît Poelvoorde rencontre Rémy Belvaux et André Bonzel, deux amis avec qui il réalisera un premier court métrage intitulé Pas de C4 pour Daniel Daniel. Mais c’est avec le caustique C’est arrivé près de chez vous et son rôle de Ben le tueur que le comédien se fait connaître du grand public. Suit un passage au théâtre (Modèle déposé) et sur la chaîne Canal Plus, où ses chroniques Les Carnets de Monsieur Manatane remportent un franc succès.

CILLIAN MURPHY

Cillian Murphy est né d’une mère professeur de français et d’un père travaillant pour le ministère irlandais de l’Éducation. C’est au théâtre qu’il se fait d’abord connaître, notamment avec une prestation dans la pièce Disco Pigs, mais également dans Beaucoup de bruit pour rien et The Shape of things, mise en scène par Neil LaBute. Après quelques téléfilms et longs métrages confidentiels, Cillian Murphy commence à faire parler de lui en Angleterre avec un rôle dans La Vie à la folie puis, un an plus tard, en étant à l’affiche de Disco pigs, adaptation de la pièce qu’il joua quelques années plus tôt.

EMILY BLUNT

Étudiant l’art dramatique à l’école, la Britannique Emily Blunt se fait remarquer dès son plus jeune âge. Elle monte rapidement sur les planches, où elle brille dans ses multiples interprétations, avant de se voir offrir plusieurs rôles à la télévision, dans des séries et des films à petits budgets (Henry VIII, Boudica). C’est en 2005 que la jeune actrice passe du petit au grand écran. Elle arrive ainsi en tête d’affiche du drame My Summer of Love, dans lequel elle vit une histoire homosexuelle dans la province anglaise. Se gardant bien de toute facilité, Emily Blunt met à profit ses talents d’actrice pour livrer une prestation remarquée.

CÉLINE SALLETTE

Etudiante en arts du spectacle, puis en théâtre, Céline Sallette rentre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique où elle suit une formation de 2003 à 2006 à Paris. Elle est dirigée par Ariane Mnouchkine pendant un temps et joue sur scène dans plusieurs pièces de Shakespeare. L’actrice débute sa carrière avec Amants réguliers en 2004. Elle obtient ensuite, en 2006, un petit rôle dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola comme dame de compagnie, et enchaîne les apparitions dans La Chambre des morts d’Alfred Lot, Le Grand alibi de Pascal Bonitzer, La Grande vie d’Emmanuel Salinger et Au-delà de Clint Eastwood. En 2007, la comédienne joue le personnage de Suzanne dans le téléfilm Figaro (TV), et c’est en 2011, avec Un été brûlant de Philippe Garrel, qu’elle se fait définitivement remarquer en incarnant l’un des quatre personnages principaux. La même année, elle prête ses traits à Clothilde dans L’Apollonide – souvenirs de la maison close réalisé par Bertrand Bonello.

NINA MEURISSE

Alors qu’elle est âgée d’une dizaine d’années, Nina Meurisse est choisie par Patricia Mazuy pour partager l’affiche de son film Saint-Cyr avec Isabelle Huppert. Par la suite, elle continue ses études puis, le baccalauréat en poche, se rend à Paris où elle entre au Conservatoire d’Art dramatique du 14ème arrondissement, ainsi qu’au Studio Théâtre d’Asnières. Il faut attendre 2002 pour à nouveau voir son visage sur les écrans, mais cette fois-ci de télévision, puisqu’elle participe au téléfilm Des épaules solides d’Ursula Meier. La même année, à seulement 14 ans, elle réalise un premier court métrage, Petit traité de marketing, qui reçoit le Prix de l’Humour au Festival de Houlgate.

TOM CRUISE

Ayant d’abord envisagé de devenir prêtre, puis renoncé à une carrière de sportif professionnel pour cause de blessure au genou, Tom Cruise décide à 18 ans de s’orienter vers l’art dramatique. Après quelques pièces de théâtre, il effectue sa première apparition au cinéma dans Un amour infini (Franco Zeffirelli, 1981), puis perce grâce au rôle-vedette de Risky business (Paul Brickman, 1983). Le succès de Top Gun (Tony Scott, 1985) en fait une véritable star, ce qui lui permet de s’essayer à des rôles plus ambitieux dans La Couleur de l’argent (Martin Scorsese, 1986) et Rain Man (Barry Levinson, 1988).

HAYLEY ATWELL

Née en 1982 à Londres, d’une mère conférencière et d’un père massothérapeute et photographe, Hayley Atwell témoigne très tôt d’un intérêt prononcé pour la comédie. Elle joue ainsi dans plusieurs pièces durant sa scolarité et intègre Guildhall, une école de musique et d’arts dramatiques. Elle pratique également le rugby, une discipline lui permettant de cnaaliser son énergie. Remarquée par son talent, elle devient vite l’une des protagonistes de la mini-série britannique La Ligne de beauté en 2006. L’année suivante, Woody Allen l’invite dans le sombre Le rêve de Cassandre avec Colin Farrell, pour camper la petite amie d’Ewan McGregor, une ambitieuse comédienne.
Sous les traits de Lady Bess Foster, Hayley est la maîtresse de Ralph Fiennes dans The Duchess, qui a pour tête d’affiche Keira Knightley. En parallèle, la belle brune tourne la série d’espionnage Le prisonnier, le reboot du programme des années 60, aux côtés de Ian McKellen, et Les Piliers de la Terre de John Pielmeier. C’est en 2011 que son destin s’embrase, lorsqu’elle joue pour la première fois l’agent Peggy Carter, dans le blockbuster Captain America : First Avenger. Un rôle clé qui lui permet de se faire connaître du grand public. Après le court métrage centré sur son personnage, Agent Carter, elle retrouve Chris Evans dans Captain America : le soldat de l’hiver.

KARIN VIARD

Fille d’un directeur de plate-forme pétrolière, Karin Viard passe la majeure partie de son enfance chez des grands-parents au caractère fantasque. Après deux ans de conservatoire à Rouen, l’adolescente monte à Paris où elle suit les cours de comédie de Vera Gregh et Blanche Salant, avant de tourner dans des courts métrages et quelques téléfilms. Les spectateurs découvrent le tempérament comique de cette rousse en 1989 dans Tatie Danielle et l’année suivante dans Delicatessen. La critique salue bientôt la singularité d’une comédienne qui se métamorphose de film en film, comme en témoignent ses prestations dans La Nage indienne et Emmène-moi, réalisés par les auteurs débutants Xavier Durringer et Michel Spinosa.

FRANÇOIS BERLÉAND

Après avoir fréquenté l’équipe du Splendid, François Berléand débute sa carrière en apparaissant dans Martin et Léa d’Alain Cavalier en 1979. L’acteur enchaîne alors les petits rôles dans les années 80, s’illustrant dans des comédies à succès comme On n’est pas des anges… elles non plus (1981), Les Hommes préfèrent les grosses (id.) ou encore Marche à l’ombre (1984). Sa rencontre avec le réalisateur Pierre Jolivet va être déterminante pour la suite de sa carrière.

THIERRY LHERMITTE

Avec ses amis du Lycée Pasteur de Neuilly, Michel Blanc, Gérard Jugnot et Christian Clavier, Thierry Lhermitte suit des cours d’art dramatique parallèlement à des études d’économie. C’est avec ces derniers et les demoiselles Balasko et Chazel qu’il fonde la troupe comique du Splendid. Après avoir décroché quelques petits rôles dans de nombreux films, dont Que la fête commence (1974) et Des enfants gâtés (1977), tous deux réalisés par Bertrand Tavernier, le beau gosse de la bande connaît avec ses amis ses premiers succès en 1978-1979 dans Les Bronzés, l’adaptation de la pièce du Splendid Amour, coquillages et crustacés, et sa suite « hivernale » Les Bronzés font du ski.

PATRICK TIMSIT

Né à Alger, Patrick Timsit déménage dès l’âge de deux ans à Paris. Ses études achevées, il travaille dans l’import-export puis l’immobilier avant d’être attiré par le théâtre. Si Claude Confortès lui offre son premier rôle au cinéma dans Paulette, en 1985, Timsit se fait surtout alors connaître pour ses one-man show comiques. La carrière cinématographique de Patrick Timsit débute véritablement en 1990, avec un petit rôle dans Une époque formidable… de Gérard Jugnot. Deux ans plus tard, il confirme ses talents de comédien et devient vraiment populaire aux yeux du grand public avec La Crise de Coline Serreau, où il interprète Michou, l’alcoolique qui colle aux basques de Vincent Lindon. Une prestation attachante qui lui vaut d’être nommé au César du Meilleur second rôle masculin.

DIDIER BOURDON

Didier Bourdon débute sa carrière artistique sur scène, au café-théâtre, dès 1982. Ce pensionnaire du Conservatoire fait ensuite les beaux jours du Petit théâtre de Bouvard, où il s’associe avec Bernard Campan et Pascal Légitimus, mais aussi Smaïn et Seymour Brussel. En 1985, il joue dans Le Téléphone sonne toujours deux fois, mais c’est en 1986 que sa carrière prend un virage décisif. Le producteur Paul Ledermann le remarque, ainsi que Campan et Légitimus, et leur propose de monter un spectacle ensemble. Les Inconnus sont nés.

CAROLINE ANGLADE

Native de Châlons-en-Champagne, Caroline Anglade déménage à Paris durant son enfance. Adolescente, elle se passionne pour la comédie et s’inscrit au Cours 34 et au Cours Florent. La jeune femme est ensuite repérée par des agences de pub et débute donc dans des spots publicitaires. On se souvient notamment d’elle dans une célèbre campagne pour une marque de literie dont elle était l’égérie au début des années 2000. L’actrice se dirige ensuite vers le théâtre où elle se fait remarquer, notamment dans l’interprétation de pièces du registre classique (Feydeau, Musset). L’artiste ne tarde pas à se diversifier et commence à apparaitre régulièrement à la télévision (Sous le soleil, Père et maire, Section de recherches). Dans le même temps, elle continue de poursuivre une jolie carrière sur les planches.

ADÈLE EXARCHOPOULOS

Fille d’un prof de guitare et d’une infirmière, Adèle Exarchopoulos prend, dès l’enfance, des cours de théâtre. La première fois qu’on la repère au cinéma, c’est dans le film autobiographique de Jane Birkin, Boxes (2006) : elle y joue le rôle de la benjamine de la famille, clairement inspiré de Lou Doillon. Comme la mère de celle-ci, elle pourrait d’ailleurs chanter « Di doo di doo daj, J’ai je ne sais quoi d’un garçon manqué », quand on pense à ses rôles de gamine qui n’ont pas froid aux yeux dans Les Enfants de Timpelbach, Tête de Turc ou, sur un registre plus grave, La Rafle.

HARRISON FORD

C’est sur les planches de son lycée qu’Harrison Ford débute sa carrière artistique. Faisant ses premiers pas au cinéma dans Un truand (1963), La Poursuite des tuniques bleues (1967) et Zabriskie Point (1970), il joue quelques rôles secondaires sous la direction de Francis Ford Coppola (Conversation secrète et Apocalypse Now) et s’illustre dans deux films dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale : L’Ouragan vient de Navarone (1978) et Guerre et passion (1979). Georges Lucas avait repéré le bonhomme et lui avait donné un rôle dans American graffiti en 1973. Mais c’est grâce à deux sagas au succès planétaire, Star Wars et Indiana Jones, que le comédien accède au rang de super star dans les années 80.

PHOEBE WALLER-BRIDGE

Phoebe Waller-Bridge suit les cours de la Royal Academy of Dramatic Art dont elle ressort diplômée en 2006. Elle enchaîne les performances sur les planches dans plusieurs pièces dans différents théâtres de Londres et fonde la compagnie théâtrale DryWrite avec sa meilleure amie Vicky Jones. En parallèle, Phoebe Waller-Bridge apparaît également dans quelques films et séries dont Broadchurch. L’actrice avait même passé un casting pour le rôle d’une des soeurs Crawley de la célèbre série Downton Abbey sans succès car son essai sur une scène dramatique a fait rire le réalisateur.

EZRA MILLER

Ezra Miller baigne tout jeune dans un milieu artistique et culturel. Sa mère, Marta, est danseuse, et son père, Robert Miller, est directeur de publication pour Hyperion Books, une branche de la Walt Disney Company. Le comédien apprend très tôt le chant et fonde son propre groupe, les « Sons of an Illustrious Father ». Ezra décroche son premier rôle au cinéma en 2008 dans Afterschool. Dans ce long métrage d’Antonio Campos, l’acteur campe un adolescent névrosé amateur de films pornos et chargé de réaliser une vidéo en hommage à deux camarades morts d’une overdose.

SASHA CALLE

D’origine colombienne, Sasha Calle naît en 1995 à Boston. Voulant devenir actrice très tôt, elle multiplie les castings et commence par incarner un personnage récurrent dans la série Socially Awkward en 2017. Forte de cette expérience, elle joue dans cinq courts métrages : Rogue Tiger, The White Shoes, Final Stop, Deep Cuts et Young Blood. En 2018, Sasha Calle gagne en notoriété lorsqu’elle rejoint le casting du célèbre feuilleton Les Feux de l’amour via le personnage de Lola Rosales Abbott, pour plus de 200 épisodes ! Il s’agit de la petite sœur d’Arturo et Rey qui vend des sandwiches cubains dans un « food truck » et qui fait la connaissance d’un certain Kyle Abbott.

GARANCE MARILLIER

Garance Marillier débute sa carrière de comédienne en 2010 dans le court métrage Junior, mis en scène par Julia Ducournau. Entre les deux jeunes femmes, c’est le coup de foudre artistique. Garance est poussée à passer le casting de Junior par sa mère. Fatiguée de devoir supporter son caractère rebelle et insolent, cette dernière pense que jouer la comédie l’aidera à se canaliser.

EMILIE DEQUENNE

Fille d’un entrepreneur en menuiserie, Emilie Dequenne prend dès l’âge de 8 ans des cours de comédie. Bachelière à 16 ans, elle suit des études de sciences politiques, tout en rêvant de cinéma et de théâtre. Grâce à sa tante, qui a repéré l’annonce dans un journal, elle se rend au casting de Rosetta, un film de Luc et Jean-Pierre Dardenne. Presque aussi déterminée que le personnage, elle décroche, face à 2 000 concurrentes, le rôle-titre, celui d’une jeune femme, mi-petit soldat mi-petit chaperon rouge, prête à tout pour obtenir puis conserver un emploi. Le conte de fées ne s’arrête pas là, puisque sa performance lui vaut en 1999 un Prix d’interprétation au Festival de Cannes, ex-aequo avec une autre fille du Nord, Severine Caneele, pour L’Humanité.

VIN DIESEL

Elevé par une mère astrologue et un père adoptif professeur et directeur de théâtre, Vin Diesel monte sur les planches dès l’âge de sept ans dans le quartier new-yorkais de Greenwich Village. Tout en continuant le théâtre, avec la troupe de son père puis à Broadway, il étudie l’anglais et l’écriture artistique à l’Université de Hunter. Doté d’un physique impressionnant, il devient parallèlement videur dans certains établissements huppés de New York. En 1994, Vin Diesel se tourne résolument vers le cinéma en écrivant, produisant, réalisant et interprétant son court métrage Multi-Facial. Après un premier long remarqué, Strays, présenté au Festival de Sundance en 1997, il est contacté par Steven Spielberg pour le rôle d’Adrian Caparzo dans Il faut sauver le soldat Ryan (1998).

MICHELLE RODRIGUEZ

Michelle Rodriguez partage son enfance entre les Etats-Unis, la République Dominicaine et Puerto Rico, dont elle est originaire. Son conte de fées commence lorsqu’elle se présente au casting de Girlfight (2000), un film sur l’univers de la boxe féminine. Son attitude rebelle et désintéressée la distingue et elle est choisie parmi 350 candidates. Le film voyage dans de nombreux festivals et remporte le Grand Prix au Festival de Deauville. Ce rôle donne le ton du reste de sa carrière : l’actrice s’illustre dans des rôles physiques et n’aura de cesse d’incarner des dures à cuire tentant de faire leur place dans un monde d’hommes. Elle se fait connaître mondialement en conduisant des bolides à quatre reprises dans la saga Fast & Furious, initiée par Rob Cohen en 2001. Son personnage, Letty, est la compagne de Dom, alias Vin Diesel.

LAMBERT WILSON

Parlant aussi bien français qu’anglais, Lambert Wilson baigne dès son plus jeune âge dans le milieu théâtral. Il suit de 1974 à 1978 une formation d’art dramatique au Center Drama de Londres, où il apprend le métier d’acteur mais aussi le chant et la musique. En 1977, il apparaît dans Julia de Fred Zinnemann qui le dirigera à nouveau face à Sean Connery dans Cinq jours ce printemps-là (1983). Le grand public, lui, apprend à le connaître à partir de La Boum 2 (1982), comédie de Claude Pinoteau dans laquelle il joue un prétendant de la jeune Vic (Sophie Marceau).

JOSIANE BALASKO

Au milieu des années 70, Josiane rejoint l’équipe du Splendid en tant que remplaçante de Valérie Mairesse. Parallèlement, elle monte ses propres spectacles et incarne Ginette Lacaze dans une pièce écrite par Coluche, à qui elle est souvent comparée. Elle apparaît à l’écran en 1973 dans L’An 01 et trouve son premier rôle important dans Les Petits câlins de Jean-Marie Poiré (1978). Développant une image d’anti-sex-symbol, l’actrice accède à la notoriété en même temps que ses camarades du Splendid, grâce au succès des comédies Les Bronzés (1978) puis Les Bronzés font du ski (1979), sans oublier Le Père Noël est une ordure (1982), dans lequel elle incarne l’exaspérante Mme Musquin. Les membres de la troupe prennent bientôt des chemins séparés, mais cette aventure collective fait l’objet d’un culte durable, puisqu’un troisième volet des Bronzés voit le jour en 2006.