BERNADETTE – Samedi 25 Novembre à 21H00

BERNADETTE – Samedi 25 Novembre à 21H00

Durée: 1h32min / Comédie
De Léa Domenach
Avec Catherine Deneuve, Denis Podalydès

Quand elle arrive à l’Elysée, Bernadette Chirac s’attend à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président. Mise de côté car jugée trop ringarde, Bernadette décide alors de prendre sa revanche en devenant une figure médiatique incontournable.

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Acteurs

CATHERINE DENEUVE

Issue d’une famille de comédiens – une grand-mère souffleuse à l’Odéon, une mère actrice de théâtre et un père directeur de doublage à la Paramount, la petite Catherine ne rêve pourtant pas d’une carrière dans le cinéma, contrairement à sa soeur aînée Françoise. Elle fait cependant sa première apparition à l’écran dès 1957 dans Les Collégiennes puis tourne, alors qu’elle est encore lycéenne, Les Portes claquent. À 19 ans, celle qui s’appelle désormais Deneuve – le nom de jeune fille de sa mère – quitte le foyer familial pour vivre avec Roger Vadim, de quinze ans son aîné. Père de son fils Christian, le cinéaste lui offre un rôle dans Le Vice et la vertu en 1963.
En 1964, Catherine Deneuve est l’héroïne des Parapluies de Cherbourg, le mélo en-chanté de Demy, succès public et Palme d’or à Cannes. Désormais, elle prend son métier d’actrice au sérieux, et fait des choix qui témoignent d’un goût très sûr et d’une certaine audace. Loin de son image de jeune fille romantique, que favorisent sa beauté classique et ses cheveux blonds, elle incarne une schizophrène dans Répulsion de Polanski, puis une épouse sage devenue pensionnaire d’une maison close dans Belle de jour (1966) de señor Buñuel, avec qui elle tournera le non moins troublant Tristana. Dans La Vie de château puis Le Sauvage, Rappeneau exploite sa fantaisie et son sens du rythme, qualités qu’on retrouve dans Les Demoiselles de Rochefort, comédie musicale qui la voit donner la réplique à sa soeur Françoise, quelques mois avant le décès accidentel de celle-ci en 1967.

DENIS PODALYDÈS

Denis Podalydès, grandit à Versailles avec son frère le réalisateur Bruno Podalydès. Après deux années de classe préparatoire littéraire au lycée Fénélon en compagnie d’Emmanuel Bourdieu, il rentre au cours Florent avant d’intégrer rapidement le Conservatoire national supérieur d’art dramatique. En 1989, il fait une première apparition au cinéma dans Xenia. Mais c’est grâce au film Versailles rive gauche réalisé par son frère en 1991, qu’il prend conscience de son potentiel comique. Il poursuit par la suite sa collaboration avec son frère dans Dieu seul me voit (Versailles-chantiers) en 1997 et Liberté-Oléron en 2001. Entre temps, il multiplie les rôles secondaires dans des comédies. On le retrouve ainsi dans Le Journal du séducteur (1995) de Danièle Dubroux, Rien sur Robert (1999) de Pascal Bonitzer. Cette orientation ne l’empêche pas de se tourner vers des projets un peu plus dramatiques comme Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996) d’Arnaud Desplechin ou Jeanne et le garçon formidable (1997) de Jacques Martineau et Olivier Ducastel. Il fait même une petite apparition dans Etat des lieux (1994), le premier film de Jean-Francois Richet.

A PROPOS

Animé par une équipe de bénévoles, le Ciné-Select vous propose une programmation récente, dans une salle à taille humaine.